Pour identifier les individus mis en cause dans des affaires délictuelles ou criminelles, la Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN) s’appuie sur le typage de l’ADN nucléaire ou « empreinte génétique”. Sa mission? Résoudre des affaires judiciaires complexes. Regroupant des experts en criminalistique et en intelligence artificielle, son champ d’action recouvre différentes spécialités telles que la cybercriminalité, l’intervention en milieu contaminé, les produits de marquage dans le cadre de la protection des biens…
Au sein de la PJGN, l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) développe des dispositifs innovants afin de gagner en efficacité lors des analyses génétiques. Il héberge un laboratoire d’analyse génétique et dispose d’un laboratoire mobile pour effectuer les analyses sur les scènes de crimes ou de catastrophes naturelles.
Grâce à l’usage de l’impression 3D, l’IRCGN a pu concevoir et créer en interne des rehausses pour l’utilisation de différents modèles de plaques d’analyses. Cela permet d’éviter les réglages en hauteur à chaque changement de plaque et gagner ainsi un temps précieux lors des analyses génétiques. Plus globalement, les possibilités de prototypage rapide permises par l’impression 3D permettent de concevoir et de développer des outillages et dispositifs innovants au sein même des laboratoires de l’IRCGN, sans devoir faire appel à un sous-traitant ou à un prestataire externe.
L’ACEF Rives de Paris et son partenaire Banque Populaire Rives de Paris sont particulièrement fières de contribuer à l’amélioration des moyens fournis aux experts de l’IRCGN et de la PJGN.